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Willy DeVille at the Rock’n’roll Hall of Fame



mis à jour le : 29-11-2011.
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Willy DeVille, un ami de la France et un grand artiste de la scène Rock,  est décédé  le 6  août 2009 à New York  à l’âge de 55 ans,  des suites d’un cancer du pancréas.
Il laisse un immense vide derrière lui.

Afin d’aider à son intronisation Rock’n’roll Hall of Fame, une pétition a été lancée, ainsi sa mémoire perdurera à côté des autres grands du Rock (qu’ils nous aient quitté ou non)  de Chuck Berry aux The Stooges… en passant par Otis Redding.

Signez ici la Pétition


Qu’est-ce le Rock and Roll Hall of  Fame?  on peut traduire par «le Panthéon du Rock and Roll ».
Un musée, mais également une institution, qui conserve et archive les moments les plus significatifs des plus grands artistes de rock and roll, ou des plus influents, qu’ils soient chanteurs, musiciens, producteurs, ou toute autre personne ayant eu une influence de façon notable sur l’industrie du rock and roll.
Ce musée est situé à Cleveland, dans l’État américain de l’Ohio. Il a été conçu par l’architecte Ieoh Ming Pei. (source : wikipedia)


Willy DeVille en concert (en 2008)




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RIP Willy DeVille we wont forget U



mis à jour le : 29-11-2011.

WDV

Willy DeVille (en concert 2008)

Si Willy DeVille est plutôt méconnu à New York et dans son pays d’origine les USA, il ne passait jamais inaperçu à Paris.


Comment imaginer que ce Dandy aux manières de Gitan aristocrate, coiffé d’un chapeau espagnol insensé, soit originaire d’une banlieue profonde du Connecticut.


DeVille, qui se définissait lui-même comme « un chanteur blanc de rhythm’n’blues », disait de lui lucidement :

« Mon boulot consiste simplement à capter l’attention du public et lui faire passer un bon moment. Je ne fais jamais deux fois le même show, sinon je m’ennuie et les spectateurs avec. C’est pourquoi je ne veux plus chanter : ‘Stand By Me’.

En musique, ce sont les erreurs qui font avancer. Ou vous ne faites que répéter ce qui a déjà été fait. Mais pour avoir droit aux erreurs, il faut jouer, jouer, jouer. »

Willy DeVille adorait le blues : « Je n’aimais pas les Beatles, j’aimais John Lee Hooker, Muddy Waters, Howlin’Wolf, Lightnin’ Hopkins, Blind Lemmon Jefferson… Que des musiciens noirs et morts. » disait-il.

Avec la sortie de Cabretta (1977), plage du premier album de son groupe Mink DeVille (dissous en 1985), produit par le bras droit de Phil Spector, Jack Nitzsche, Willy connait la consécration, son album est fabuleusement accueilli par la critique, on voit en lui le seul rival crédible du ‘Boss’ Bruce Springsteen pour chanter des histoires de rue et porter la flamme du rock’n’roll.

UNE PASSION POUR Edith PIAF

Puis, graduellement il intègre Salsa, airs latinos, airs du music-hall parisien dans ses rythmiques.

En 1980, il réhabilite l’accordéon avec l’album Le Chat bleu enregistré à Paris.

Les chansons sont souvent écrites avec le légendaire Doc Pomus (auteur, avec Mort Shuman, de l’immortel Save The Last Dance For Me) et les arrangements de cordes signés Jean-Claude Petit.

A cette époque il déclare qu’il voue une passion à Edith Piaf.

« La première fois que je l’ai entendue, se souvient-il, j’avais 12 ans. Je vivais dans la rue. Des drag-queens de New York (une d’elles a joué dans le film Trash d’Andy Warhol) ont mis un disque de Piaf en me charriant : peut-être un jour iras-tu chanter à Paris. Les drag-queens écoutaient énormément de musique, des choses de Broadway. Grâce à leur excellent goûts, elles participaient à mon éducation musicale. »

Willy DeVille rencontre alors le succès à Paris, où il a vécu. « J’ai même essayé d’apprendre le français. Mais c’est décourageant avec mon accent et mon look. « 

WDV

Willy DeVille (concert 2007)

Déjà en 1983, WDV surprend son public avec un nouveau tube « Demasiado corazon » résolument Salsa.

Puis, Willy DeVille se lance en solo en 1987, et s’approprie des styles musicaux variés incluant la Soul, la Salsa, R&B, Blues, Latino…

En 1990 il s’installe à la Nouvelle-Orléans et intègre la musique cajun dans ses rythmes.

Il avait également réalisé en 2007 la musique du film *Boulevard de la mort* (de Quentin Tarantino), son titre ‘ It’s so easy‘ est dans toutes les mémoires.

Si sa notoriété fut énorme, confinant au culte en France, en Allemagne ou en Espagne, où sa fameuse version mariachi de Hey Joe a été numéro un, il reste méconnu dans son propre pays.

Willy DeVille  restera pour le grand public l’interprête de Hey Joe, classique du rock américain que Hendrix, Zappa, Sonic Youth et dans une moindre mesure Johnny Halliday en France ont repris ou réinterprété.

La version de DeVille avait la particularité d’être une reprise mariachi, et lui valut une renommée internationale.

Il avait prévu de sortir un nouvel album en 2010.

cliquer sur l’image pour zoomer

WDV

Willy DeVille (Mars 2008)


Willy DeVille, un ami de la France et un grand artiste que j’aimais beaucoup,  est mort à l’âge de 55 ans, ce jeudi 6 août, des suites d’un cancer du pancréas à New York.




*Hey Joe* Willy DeVille En concert RTL 1992



Willy DeVille – Hey Joe  Lyrics

Uno dos, uno dos tres

Hey Joe, where you goin’ with that money in your hand?
I say, « Hey Joe, where you goin’ with that money in your hand? »
Well, I’m gonna see my woman
You know, I heard she done messed around with some other man, I heard she did
You know, I’m goin’ down town, I’m gonna buy me a blue steel Forty Four
You know, I’m goin’ down town and I’m gonna buy me a blue steel Forty Four
I’m gonna catch up with that girl, she won’t be messing around on me no more

Well, I say, « Hey Joe, where you goin’ with that money in your hand?
Hey, hey Joe, where you goin’ with that money in your hand?
I’m gona shoot my woman, I found her messin’ around with some other man
Hey Joe, I heard you shot your old lady down
Hey Joe, you know, I heard that you shot your old lady down
Yes I did, ’cause I caught her messin’ around, messin’ around, messin’ around town
Well allright

I said, « Hey Joe, you better lay low and get outta town »
I said, « Hey Joe, where you gonna run to now? »
He said, « I’m goin’ down town and I’m gonna get me a pasport see? » (Oh si)
Well, I’m goin’ down south, way down Mexico way
And there ain’t no hangman gonna put no noose around me
Just ’cause I shot her, just ’cause I shot her down, allright

Well, I’m goin’ down south, way down Mexico way
I’m goin’ down south, where a man can be free
No there ain’t no hangman gonna put no noose around me
Just ’cause I shot her down
No there ain’t no hangman





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